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La Nouvelle-Calédonie, possède une organisation administrative particulière, due aux changements de statut de l'archipel depuis les Accords de Nouméa, le 5 mai 1998. La loi organique (16 février 1999) qui en a découlé a permis d'organiser l'évolution de la structure institutionnelle au cours des prochaines années ( cf. Statut, Accords et Compétences ). Elle possède son propre gouvernement et une organisation des institutions unique :
L'Organisation Administrative de la Nouvelle-Calédonie Statuts Accords et Compétences
Les Institutions
Les Provinces :La Nouvelle-Calédonie est constituée de 33 communes réparties en 3 Provinces administratives crées lors des Accords de Matignon (1988):
Ce sont des collectivités territoriales qui ont leur propre budget et s'administrent librement. Chaque Province possède son Assemblée dont les membres sont élus pour 5 ans au suffrage universel direct. Les trois Assemblées se regroupent en un Congrès. Le Congrès :Les trois Assemblées de Provinces réunies forment le Congrès qui est compétent pour régler les affaires communes à l'ensemble du territoire. Il définit les réglementations locales et les lois de pays. En effet, selon les Accords de Nouméa, « certaines des délibérations du Congrès du territoire auront valeur législative ». L'Exécutif sera chargé de les préparer et de les mettre en ouvre . Les compétences sont énumérées par la loi organique. Il s'agit de : la fiscalité la répression des fraudes la réglementation des prix le droit de l'urbanisme la procédure civile l'organisation des services territoriaux les règles en matière de santé, l'hygiène publique et la protection sociale
Au total, il est composé de 54 membres : 32 membres de la Province Sud (59%) 15 membres de la Province Nord (28%) 7 membres de la Province des Iles (13%) Les Institutions ConsultativesLe Sénat Coutumier : il est formé par l'assemblée des représentants des 8 aires coutumières de la Nouvelle-Calédonie, soit au total 16 membres. Il est consulté pour des sujets concernant l'identité kanak. Pourtant il est à noter que si le vote du Sénat Coutumier n'est pas en accord avec celui du Congrès, celui-ci devra à nouveau délibérer et son vote s'imposera alors. Le Conseil Economique et Social : il est composé de socioprofessionnels et il est consulté pour les projets à caractère économique, social ou culturel soumis par le Congrès, les Assemblées de Provinces, le Sénat Coutumier et le Gouvernement. Le GouvernementLes Accords de Nouméa ont permis la création d'un gouvernement propre à la Nouvelle-Calédonie. Celui-ci représente l'Exécutif. Il est composé de 5 à 11 membres, est élu par le Congrès à la proportionnelle au scrutin de listes politiques et est responsable devant lui. Il est à noter qu'un membre du Gouvernement ne peut faire partie du Congrès ou d'une Assemblée de Province. Depuis le 9 mai 2004, la Nouvelle-Calédonie possède un gouvernement nouvellement constitué. A sa tête, Marie-Noëlle Thémereau, la présidente et Déwé Gorodey, la vice-présidente. Le Haut Commissaire de la République Il représente l'Etat de la République Française sur le Territoire. Il est le représentant de l'Etat, dont il assume les compétences notamment pour : Les Relations extérieures Le contrôle de l'immigration La Monnaie Le Trésor Les Changes La Défense La Justice La fonction publique Le maintient de l'ordre et la sécurité civile L'enseignement du secondaire et supérieur La Recherche. La Représentation de la Nouvelle-Calédonie en métropole : En métropole, la Nouvelle-Calédonie est représentée au Parlement par 2 députés et 1 sénateur. De plus, un conseiller économique et social est également présent à Paris.
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statut, accords et competences |
La Nouvelle-Calédonie est devenue une Collectivité d'Outre-mer (COM). Cela signifie qu'elle possède un statut particulier relativement autonome vis à vis de l'Etat français. L'archipel possède son propre gouvernement et des compétences de l'Etat sont transférées progressivement, depuis les Accords de Nouméa (1998). Ceci aboutira à un referendum entre 2013 et 2018 qui donnera la possibilité à la Nouvelle-Calédonie de devenir indépendante. Son organisation institutionnelle a été définie le 16 février 1999 par la loi organique et la loi ordinaire adoptées par le Parlement. La loi organique : répartit les compétences entre l'Etat, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, les Provinces et les Communes. Organise le fonctionnement du Gouvernement, du Congrès, du Sénat Coutumier et les institutions provinciales. Fixe les modalités des élections aux assemblées locales et les conditions dans lesquelles la Nouvelle-Calédonie sera amenée à se prononcer sur son avenir.
L'acquisition de certaines compétences détenues par l'Etat va se faire progressivement en plusieurs étapes : certaines compétences seront transférées dès la mise en oeuvre de la nouvelle organisation politique d'autres le seront lors d'étapes intermédiaires certaines seront partagées entre l'Etat et la Nouvelle-Calédonie les dernières compétences seront transférées à l'issu de la période de 20 ans prévue. Seul le Congrès peut modifier l'échéancier du transfert de compétences. Toutefois, chaque transfert de l'Etat vers la Nouvelle-Calédonie est irréversible. Il est à noter que, pendant toute la durée du transfert, c'est l'Etat français qui prend en charge financièrement les compétences transférées. Les différentes étapes Les nouvelles compétences transférées à la Nouvelle-Calédonie
Lors du premier mandat du Congrès, certaines compétences sont transférées : le droit à l'emploi de ses habitants concernant les mesures favorisant l'emploi pour les habitants le droit au travail des étrangers le commerce extérieur : à savoir la réglementation de l'importation et l'autorisation des investissements étrangers la poste et les télécommunications la navigation et les dessertes maritimes internationales les dessertes aériennes l'exploration, l'exploitation, la gestion et la conservation des ressources naturelles, biologiques et non biologique de la zone économique la formation professionnelle la médiation pénale coutumière la définition des peines contraventionelles pour les infractions aux lois du pays les règles de l'administration provinciale les programmes de l'enseignement primaire et formation des maîtres le domaine publique maritime (transféré aux Provinces)
les règles d'état civil les règles de police et de sécurité en ce qui concerne la circulation aérienne et maritime intérieure la sécurité civile le régime comptable et financier des établissements publiques le droit civil et le droit commercial la législation concernant la délinquance et l'enfance en danger l'administration des communes l'enseignement du second degrés l'enseignement privé
Les compétences partagées les relations internationales et régionales : la compétence reste au niveau de l'Etat mais celui prend en compte les intérêts de la Nouvelle-Calédonie dans les négociations internationales. La Nouvelle-Calédonie pourra être membre de certaines organisations internationales (UNESCO par exemple). la réglementation concernant le séjour des étrangers l'audiovisuel le maintien de l'ordre la réglementation minière : les compétences concernant le nickel, le cobalt, les hydrocarbures, les sels de potasse et le chrome appartenant à l'Etat seront transférées. L'enseignement supérieur et la recherche scientifique
Les compétences régaliennesLes compétences citées pour le Haut Commissaire sont les compétences régaliennes. Celles ci appartiennent à l'Etat et ne seront transférées à la Nouvelle-Calédonie qu'à la fin du passage à la souveraineté totale. Les finalitésA la fin des 20 années, la communauté aura la possibilité de se constituer indépendante et donc de créer une nouvelle nationalité. Le corps électoral pour les élections aux assemblées locales sera restreint aux personnes résidantes sur l'archipel depuis un certain nombre d'années. (pour plus de précisions cf. Accord de Nouméa) Des mesures seront prises pour favoriser l'emploi local des personnes durablement établies. Il faut préciser toutefois que la volonté d'indépendance reste un débat ouvert. En effet, de nombreux kanaks jouissent de prestations et d'un niveau de vie qu'ils ne sont pas sûrs de maintenir une fois l'indépendance acquise. C'est pourquoi la Nouvelle-Calédonie reste partagée entre les indépendantistes et ceux qui désirent rester attachés à la France tout en ayant une certaine autonomie.
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